Dans le sud de l’Ardèche, l’association « Les enfants de l’Ukraine » accompagne les ressortissants dans leur démarches pour faciliter leur intégration.
Un contrat de trois mois dans le secteur du bâtiment. Accompagnés par l’association « Les enfants de l’Ukraine », Mikhail Petrov et Samuel Avetisyan travaillent désormais au sein de l’entreprise SVDT. Ces réfugiés ukrainiens sont respectivement plaquiste et peintre de formation.
Impossible pour eux d’exercer dans leur pays d’origine depuis le déclenchement de la guerre par la Russie le 24 février dernier. Si l'Etat prend en charge financièrement leur situation de réfugiés, les deux hommes ont tenu à poursuivre leur activité professionnelle en France.
« C'est très important le travail pour moi, pour gagner de l'argent et ça me permet de me réaliser dans la vie » insiste Mikhail arrivé en France il y a trois semaines. « Grâce à mon travail j'essaie d'oublier mais c'est très difficile, j'ai ma famille qui est restée là-bas, mes amis, mes gens proche, on ne peut pas oublier comme ça mais petit à petit j'espère que ça va aller mieux » ajoute le plaquiste ukrainien.
S’intégrer par le travail
Basée en Ardèche, l’entreprise SVDT vient d‘embaucher les deux Ukrainiens qui espèrent à terme décrocher un CDI et rester en France. Une aubaine pour cette entreprise en recherche constante de travailleurs dans le secteur du bâtiment, réputé difficile.
Pour Benjamin Kaya Gérant société SVDT, « donner une aide à ces personnes et avoir un plus pour notre activité » a motivé sa démarche.
Embaucher des ouvriers du métier est d’ailleurs un gain de temps précieux pour l’entreprise dont le carnet de commande est plein.
Faciliter les démarches
Oksana Vitoz est arrivée d'Ukraine il y a huit ans. Depuis elle est présidente de l’association "Les enfants de l'Ukraine " et a pour mission de faciliter les démarches pour ses compatriotes. L’association a trouvé du travail pour six personnes.
« Les femmes on leur conseille de travailler comme femme de ménage…en plus on est dans un secteur très touristique (…) les messieurs, ils peuvent faire des travaux dans la maison et le jardin » détaille la présidente. Elle peut compter sur des contacts et des connaissances qui proposent un métier pour les ukrainiens.
Comme Mikhail et Samuel, deux autres personnes devraient prochainement trouver un emploi, cette fois-ci dans la grande distribution.