L'homme qui aurait agressé une femme à coups de machette, jeudi à Saint-Egrève, a été placé en garde à vue ce vendredi 22 mars vers 14h. La victime, une femme de 36 ans, a été opérée. Elle n'est toujours pas en mesure de témoigner.
Afficher agression à la machette sur une carte plus grandeL'auteur présumé des coups de machette a été interpellé en fin de matinée par la police. Il a été placé en garde à vue en début d'après-midi, son audition est en cours à la gendarmerie de Saint Egrève.
Alors qu'elle effectuait un contrôle, à la demande des gendarmes, dans plusieurs foyers de Grenoble, la police a identifié et interpellé l'agresseur présumé, qui s'apprêtait à sortir de sa chambre.
Les gendarmes de Saint-Egrève le recherchaient à différentes adresses depuis, en vain. C'est en élargissant la zone des recherches et en demandant le concours de la police que l'interpellation a été rendue possible.
L'homme séjournait au foyer Henri Tarze de Grenoble.
Jeudi soir, vers 22h, sa victime a été opérée à l'hôpital Albert Michallon à La Tronche. La femme, âgée de 36 ans, avait été agressée quelques heures auparavant et avait reçu plusieurs coups de machette. Elle souffrait d'une coupure importante au niveau du crâne ainsi que d'autres blessures aux avant-bras. Ses jours ne sont pas en danger, elle est cependant toujours dans l'incapacité de parler.
De nombreux témoignages avaient permis aux gendarmes de Saint-Egrève et de Meylan d'avancer dans leur enquête.
Les faits
Les faits se sont produits rue Combariel, vers 17h, jeudi 21 mars. La victime connaissait son agresseur pour l'avoir, avec son mari, hébergé durant quelques semaines, il y a plusieurs mois.
La fin de leur cohabitation ne se serait pas bien passée, selon les enquêteurs. L'homme était connu des gendarmes de Saint-Egrève qui l'avaient déjà interpellé pour le cambriolage du domicile de son ex-logeuse.