L'ancienne ministre Nathalie Kosciusko Morizet est en Isère ce vendredi 15 mars pour la choucroute annuelle de Crémieu organisée par l'UMP Alain Moyne Bressand. Avant "l'événement" politico-festif, qui avait accueilli François Fillon en 2012, elle est passée par France Bleu et a parlé de Grenoble.
On sait Alain Carignon de retour à Grenoble, du moins on voit l'ancien maire très engagé dans la préparation des municipales. On sait aussi qu'il sera à Grenoble le mercredi 20 mars à l'heure où l'UMP évoquera les primaires et donc les candidats à la candidature. Alors, chacun se demande si l'ancien ministre n'a pas décidé de se venger du PS Michel Destot qui lui avait ravi l'hôtel de ville en 1995.
Logiquement, notre confrère Nicolas Crozel de France Bleu a donc demandé son avis à Nathalie Kosciusko Morizet engagée dans une autre course politique à Paris. La question n'était pas de savoir si elle est pour ou contre mais plutôt si, compte tenu du passé judiciaire d'Alain Carignon, un politique peut encore prétendre à un mandat.
Et la réponse de Nathalie Kosciusko Morizet, qui s'oppose d'habitude aux candidats qui ont eu des démêlés judiciaires, a de quoi surprendre. "S'il y a des primaires", explique l'ancienne ministre, "c'est aux électeurs de choisir", faisant comprendre que sa position habituelle est une position personnelle.