Le tribunal de commerce d’Aurillac a décidé de placer la société cantalienne Pyram en redressement judiciaire, mercredi 4 avril. L’entreprise de Vic-sur-Cère comprend 129 salariés.
L’entreprise Pyram, spécialisée dans la fabrication de cuisines et salles de bains a quelques mois pour trouver un repreneur. A l’heure qu’il est, explique Michel Rességuier, président de Prosphères, cabinet de redressement d’entreprises, à la tête de l’usine cantalienne depuis 2016, « On poursuit ce qu’on a commencé, on discute avec les intéressés et on cherche à nourrir l’appétit d’autres éventuels repreneurs. » Selon ce dernier, « On n’en est pas encore à la situation où l’on doit choisir entre deux ou trois repreneurs, on prospecte encore. »
Le tribunal de commerce d’Aurillac a décidé de placer la société cantalienne Pyram en redressement judiciaire, mercredi 4 avril. L’entreprise de Vic-sur-Cère comprend 129 salariés. Intervenants : Philippe Loudéac, Délégué CGT Pyram / Sébastien Freintrerie, Délégué FO Pyram
Eric Debuire, secrétaire général de l’union départemental CGT, n’est pas surpris de la situation dans laquelle se trouve Pyram aujourd’hui. Pour lui, ce redressement judiciaire n’est qu’une étape vers la liquidation et il n’exclut pas non plus que Neoform reprenne l’entreprise. Pyram a intégré Neoform Participations en 2012 et le cabinet de redressement Prosphères fait lui-même partie du groupe. Eric Debuire peine à croire à la création d’une SCOP, société coopérative et participative créée par les salariés eux-mêmes.
Michel Rességuier, lui, se veut rassurant envers les salariés et souligne l’importance de leur mobilisation pour faire entrer un nouvel actionnaire, dans l’intérêt de Pyram.