“De temps en temps, en cours, il vient nous faire des câlins” : comment le chien Urda a changé leur quotidien de lycéen

Depuis le mois de décembre 2024, le lycée Raymond-Cortat à Aurillac accueille Urda, un labrador. Ce dernier participe aux cours avec les élèves. Une présence bénéfique à bien des niveaux.

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Au lycée Raymond-Cortat d’Aurillac, une nouvelle recrue a fait son apparition dans l’établissement. Urda, un labrador de 2 ans est le nouvel assistant d’une professeure de commerce. S’il ne suit pas le cours et vaque à sa principale occupation, la sieste, les élèves eux n'ont jamais été aussi ravis d'étudier. Un lycéen raconte : “Cela m’a apporté de la joie car c’est un peu unique d’avoir un chien avec nous. Je trouve ça sympa. Cela donne une certaine motivation en cours”. Un camarade ajoute : “Cela nous rassemble. C’est un peu une mascotte pour le lycée”. Un autre lycée explique : “De temps en temps, en cours, il vient nous faire des câlins. C’est un peu comme une oreille à qui on peut parler quand on ne se sent pas bien”.  

Une présence réconfortante 

Arrivé il y a un peu plus d'un mois, ce chien a un emploi du temps bien défini. Il est quasiment un salarié à part entière. Sa seule présence suffit à apaiser l'atmosphère. Hélène Douarre, professeure de commerce, souligne : “Au début du cours, j’enlève la laisse et tout le monde dit bonjour à Urda. Les élèves le câlinent. Pour des élèves qui ne pourraient pas être bien, il est aussi là pour apporter du réconfort. Il peut très bien venir sur les genoux d’un élève”.  

Un lycée pilote dans le Cantal

Cet établissement scolaire est le premier du département à accueillir un tel dispositif. Il s'inscrit dans un projet plus large lié au bien-être des élèves. François Defrance, proviseur, insiste : “On a des enfants qui présentent des premiers moments d’anxiété, des troubles anxieux, des situations de stress par rapport aux examens et à la première rencontre avec le monde professionnel, jusqu’à des troubles plus sévères, qui nécessitent au recours parfois de pédopsychiatres ou des services plus spécialisés. Il serait un peu exagéré de dire qu’on voit les résultats de la présence d’Urda sur les élèves. On constate que cela génère immédiatement des interactions, entre élèves, entre adultes et élèves. Cela suscite beaucoup d’engouement et d’excitation”.  

Pour l'instant, Urda ne travaille qu'avec une seule classe. Mais à l'avenir il devrait accompagner d'autres lycéens.

Propos recueillis par Cindel Duquesnois / France 3 Auvergne

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