Suite "aux graves incidents lors du dernier match de championnat au stade vélodrome" et aux récentes bagarres entre supporters marseillais et stéphanois, la préfecture du Rhône a interdit la venue de supporters marseillais pour le quart de finale de la Coupe de France entr l'OL et l'OM.
Ce sera un quart de finale de Coupe de France à Lyon sans supporter marseillais. Ainsi en a décidé la préfecture du Rhône qui a pris un arrêté interdisant aux supporters phocéens d'accéder au stade mercredi 12 février.
Selon le communiqué de l'Olympique lyonnais révélant l'information, cet arrêté est la conséquence "de graves incidents qui avaient perturbé le dernier
match de championnat au Stade Vélodrome mais aussi les nombreux antagonismes opposant les supporters des deux clubs".
Un ASSE - OM émaillé de violences en marge du stade
Cette décision survient également au lendemain de bagarres entre supporters de Saint-Etienne et Marseille qui ont entraîné le report du coup d'envoi de la rencontre de Ligue 1 remportée par l'OM (2-0) sans le soutien de ses 400 supporters qui n'ont pas été autorisés à entrer dans le stade Geoffroy-Guichard.Lors de ces événements, 9 policiers ont été légèrement blessés.
La rivalité OL-OM est jalonnée d'incidents violents. En mai 2013, au péage autoroutier de Bollène (Vaucluse), une rixe avait éclaté entre des groupes lyonnais et marseillais qui s'étaient croisés fortuitement à cet endroit.
Dégradations au Groupama stadium
En mai 2018, les ultras marseillais avaient également commis des dégradations au Groupama stadium à l'occasion de la finale de la Ligue Europa entre l'Atletico de Madrid et l'OM.Cette saison, il n'y avait pas eu de supporters lyonnais au match aller, gagné au Vélodrome par Marseille (2-1) le 12 novembre, en raison d'un arrêté ministériel mais le bus des joueurs de l'OL avait été caillassé à son arrivée au stade. Le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, avait dénoncé cet incident mais la Ligue n'avait pas donné de suites.
La rivalité entre les deux clubs et entre leurs supporters a été ranimée par la nomination, le 14 octobre, de Rudi Garcia au poste d'entraîneur de Lyon quelques mois après son départ du banc de Marseille.