Dimanche 23 septembre à 11h30, nous ouvrons le débat sur le blues des maires. Pourquoi sont-ils si nombreux à démissionner et à jeter l’éponge avant la fin de leur mandat ? A l’origine de cette vague de démissions, il y a souvent un sentiment d’abandon ressenti par les élus ruraux.
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Selon le Répertoire national des élus, plus de 1000 maires ont démissionné de leur fonction depuis les élections municipales de 2014. Ce chiffre révèle un malaise profond chez les maires de France.
L’Auvergne n’échappe pas à cette tendance qui a pris de l’ampleur depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Ainsi, des élus n’hésitent plus à déposer leur démission sur le bureau du Préfet de leur département. D’autres affirment qu’ils ne se représenteront pas pour un nouveau mandat au prochain scrutin, en 2020.
LES RAISONS DE LA COLÈRE
Baisse des dotations de l’Etat, suppression de la taxe d’habitation au détriment des finances locales, diminution des contrats aidés, fermeture des services publics : la mission des maires devient délicate. Pour ses administrés, le premier magistrat de leur commune est à la fois un gestionnaire et une sorte d’assistante sociale.La montée en puissance des intercommunalités pèse également sur les élus des zones rurales qui voient leur pouvoir de décision s’effacer au profit des métropoles.
Va-t-on vers une crise des vocations lorsqu’il faudra trouver des candidats pour incarner la démocratie de proximité ?
Nos invités dimanche 23 septembre à 11h30 sur France 3 Auvergne :
- Sébastien Gouttebel, maire de Murol, président de l’Association des Maires du Puy-de-Dôme,
- Guy Degorce, Maire démissionnaire de Bouzel (63)