Le mythique Rallye Monte Carlo historique a traversé les routes de Drôme et d’Ardèche le week-end du 1er février pour sa 27ème édition. Un véritable voyage dans le temps pour les spectateurs venus admirer les 200 bolides.
Cinq jours après l’arrivée du championnat du monde des rallyes, c’était au tour des vieilles gloires de la discipline de prendre un départ prudent... Avant de monter dans les tours pour le bonheur de quelques nostalgiques. 220 équipages, venus de 25 pays, concourant à bord de véhicules anciens étaient présents pour cette 27ème édition du rallye Monte Carlo. Alors que la course était de passage à Valence le samedi 1er février, les spectateurs ont pu assister au défilé des plus belles voitures de sport de l'époque.
"L’année passée, je n’ai pas pu venir mais les autres années, j’étais toujours présent" témoigne un spectateur, pour qui cette course évoque ses jeunes années. "Je me souviens qu’il allait jusqu’à l’Argentière dans les années 60-70" se remémore-t-il.
Un peu plus loin, une autre spectatrice se réjouit de pouvoir voir une gloire du grand écran : Choupette, la coccinelle du film Disney La coccinelle de Monte Carlo. "C’est ma préférée" lance-t-elle en en faisant le tour du mythique véhicule Volkswagen.
"Ça change des bolides de maintenant"
Après ce bain de foule, les voitures mythiques ont ensuite pris la direction des routes sinueuses des Monts d’Ardèche le dimanche 2 février, et plus précisément Saint-Agrève, pour un défilé. Sur le bord de la route, Luc est venu spécialement de Saint Etienne pour immortaliser tous ces modèles.
"J’aime tout : toutes les anciennes voitures de rallye qui ont performé mais aussi les petites voitures" raconte cet amateur, dont la préférée est la Lancia Stratos.
Ces bolides sont ceux qui ont pris part à la course avant 1983, et certains pilotes et mécaniciens présents ont aussi connu cette époque. Mais pas de quoi dérouter les plus jeunes dans le public qui apprécient aussi ces cylindrées d’une autre génération. "C’est une passion pour moi, car ces voitures représentent de la mécanique vraiment pure" explique Enzo, qui bricole sur son temps libre les vieilles voitures. "C’est sûr que ça change des bolides de maintenant" lance Noah, à ses côtés.
Le savoureux mélange d’odeur de pneu et de combustion échappé des pots semble participer à l’ivresse générale et doper un esprit de résistance. "Il faut que ça continue, il faut que ça persiste, pouvoir voir les anciennes gloires du rallye, c’est merveilleux" explique un habitant du coin, collectionneur de mini Austin.
La course quittera Valence et ses environs le 4 février pour rejoindre son berceau historique de la principauté Monégasque, où l’arrivée sera jugée mercredi 5 février.