Après l'affaire de harcèlement moral, il n'y a pas que l'ex-patron d'Alpexpo qui est condamné, la société d'économie mixte qui gère le parc événementiel aussi. C'est pourquoi les élus écologistes montent au créneau.
Neuf salariées ou anciennes salariées d'Alpexpo ont obtenu gain de cause devant le tribunal correctionnel de Grenoble ce lundi 27 mai. Leur ex-patron a été condamné à six
mois de prison avec sursis et 8000 euros de dommages et intérêts. La société d'économie mixte écope de 40.000 euros d'amende dont la moitié avec sursis.
Voilà qui fait réagir les élus du groupe "Écologie et Solidarité" au conseil municipal de Grenoble:
"Nous ne commenterons naturellement pas une décision de justice. Mais nous attendons par contre que toutes les conséquences en soient tirées. A travers la condamnation de la SAEML Alpexpo, c'est aussi les manquements de son conseil d'administration qui sont pointés. A ce conseil d'administration, nous voulons rappeler qu'y siègent des représentants du Conseil Municipal, de la majorité et de l'opposition de droite.
La question de leur responsabilité morale se pose, comme se pose celle du Maire de Grenoble, qui avait été interpellé directement par les employés de la SAEML sur les agissements de leur directeur. Pourquoi tous ces élus n'ont-ils pas fait cas de ces informations?
Pour nous, cette condamnation est aussi celle de l'absence de contrôle des administrateurs sur la SAEML Alpexpo".