Dans quelle mesure le risque fait-il partie intégrante des disciplines sportives de plein air ? Comment le contrôler tout en conservant cette pointe d'adrénaline qui en fait l'attrait ?
Par Kathleen Garon
L'émission est disponible dans son intégralité ci-dessous
Les sports de plein air et de montagne provoquent bien sur de formidables émotions et sensations mais peuvent aussi se révéler extrêmement dangereux. L’équipe d’Enquêtes de Régions s’est immergée parmi les alpinistes du Mont-Blanc, en Auvergne parmi les adeptes du vol libre et en Ardèche dans la communauté des spéléologues, pour comprendre les motivations de ces passionnés.
Les reportages :
Retour sur le drame du Mont-Blanc du 12 juillet dernier, où 28 alpinistes ont été emportés dans une avalanche. Le bilan est lourd : 9 morts. Une fois de plus, la question de la surfréquentation de la «voie royale» du Mont-Blanc se pose ainsi que celle de la gratuité du secours en montagne.
Il y a deux ans en Ardèche, le milieu a été choqué par lesecours impossible d’Eric Establie, spéléologue de l’extrême, décédé au fond de la Dragonière de Gaud. Dans cette discipline, il faut savoir que les pratiquants sont eux-mêmes responsables des secours.
Cette semaine un jeune parapentiste espagnol s’est tué sur le site de St-Hilaire-du-Touvet, en Isère, à l’occasion de la Coupe Icare (rassemblement international d’amateurs de vol libre). Les équipes se sont rendues sur le site de Saint-Sandoux en Auvergne où les pilotes expliquent leur passion du parapente malgré le risque. Un ancien pilote victime d’un accident confie n’avoir qu’une idée en tête durant sa convalescence, revoler le plus vite possible…