François et Steve sont les 2 premiers à être intervenus pour porter secours à la femme de 30 ans dont les bras ont été sectionnés par un train à Chambéry. Le CHU de Grenoble a réussi à lui réimplanter ses 2 membres. Réimplantation réussie grâce notamment à la rapidité des secours.
Sans eux, la jeune femme accidentée le 14 août 2017 en gare de Chambéry n'aurait peut-être jamais pu bénéficier de cette "première" réalisée au CHU de Grenoble. Ce jour-là, bousculée par un train dans des circonstances qui restent à préciser, elle tombe sur les voies et voit ses deux bras sectionnés.
Un témoin, François Faug-Porret, puis un pompier, le sergent Chef Steve Mure-Ravaud seront les premiers sur les lieux de l'accident. Leur réflexe et leur intervention rapide a permis la mise en sécurité des membres sectionnés qui ont été réimplantés avec succès par une équipe du CHU de Grenoble.
François, le premier à sauter sur les rails
Il est le premier témoin à avoir entendu les cris et les pleurs de la victime. Il est environ 15h30, ce lundi 14 août 2017, lorsque François Faug-Porret, venu chercher sa compagne à la gare de Chambéry, repère la jeune femme accidentée. Agée de 30 ans, elle vient de chuter sur les voies et a été heurtée par un train. Après s'être assuré qu'il n'y avait pas d'autre train, François saute sur les rails et va à la rencontre de la victime. Il s'aperçoit alors de la gravité de l'accident : la jeune femme est toujours vivante, et même consciente, mais elle est amputée de ses 2 bras qui gisent sur le sol. Il raconte.
Steve veut sauver les bras sectionnés
Le sergent-chef Steve Mure-Ravaud, du centre de secours de Chambéry, fera partie de l'équipe de pompiers envoyés sur les lieux de l'accident. En arrivant sur place, lui et ses collègues ont une priorité : mettre à l'abri les 2 bras sectionnés et les conserver dans les meilleurs conditions possibles. Ils sollicitent la SCNF pour trouver de la glace. Les 2 membres sectionnés sont enveloppés dans un champ stérile puis placés dans une glacière avec de la glace. C'est ce qui permettra de les "sauver" pour envisager une réimplantation.