Dans le pays de Saugues, en Haute-Loire, 2 ans après le lancement de la culture de morilles chinoises, les 4 agriculteurs qui s'étaient lancés dans cette culture ont arrêté. Altitude, sol, période de semence, les paramètres n'ont pas permis de bonnes récoltes, mais certains y croient encore.

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C’est dans un endroit discret, en pleine forêt, dans le pays de Saugues, en Haute-Loire, que Patrice Pascal avait choisi d'installer sa serre pour cultiver des morilles chinoises. Irrigation, bandes de culture, il avait tout fait dans les règles de l'art. Mais après deux ans d'expérimentation, il a fini par laisser tomber. Les résultats n'étaient pas à la hauteur de ses espérances. « La première année a été relativement encourageante avec une centaine de morilles, soit environ 2,8 kg », indique-t-il avant de préciser que la seconde année a été bien plus décevante.

Des morilles chinoises made in France



En tout, 4 agriculteurs du plateau de Saugues avaient accepté de relever le défi de cultiver ce champignon. Un produit rare et très recherché comme c’est le cas en Chine, mais également en France. Aujourd'hui, ils ont tous arrêté.
Pour Patrice Pascal, ce n'est pas le sol trop acide ou l'altitude qui est en cause dans cet échec en Haute-Loire. « Cela n’a pas marché du fait qu’un semis à la première quinzaine de novembre et une sortie effective des morilles à la mi-mai, est beaucoup trop long. Pour moi il faudrait semer plus tard, la deuxième semaine de mars », explique Patrice Pascal. 

A Saugues, l'entreprise Borde commercialise chaque année l'équivalent de 400 tonnes de morilles fraîches. Il s'agit champignon importé. Alors son PDG a soutenu cette expérience aux côtés de la société France Morilles, et il veut encore y croire… « Avoir une origine made in France pour de la morille serait un plus. Par contre il faut persévérer dans ce qu’on sait faire, améliorer nos méthodes de culture, les méthodes d'ensemencement et les méthodes de suivi », reconnaît Alain Borde, PDG de la société Borde.

Trop tôt pour tirer un trait définitif ? Il ne reste en tout cas qu'un seul site en Haute-Loire où l'on cultive de la morille, c'est à Langeac à l'initiative d'un centre d'insertion. La pousse n'est pas miraculeuse mais tout de même encourageante.
Dans le pays de Saugues, en Haute-Loire, deux ans après le lancement de la culture de morilles chinoises, l'expérience n'est pas vraiment concluante. Les 4 agriculteurs qui s'étaient lancés dans cette culture ont arrêté. Altitude, sol, période de semence, les paramètres n'ont pas permis de bonnes récoltes, mais certains y croient encore. Intervenants : Patrice Pascal, agriculteur / Alain Borde, PDG société Borde

 

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