Le samedi 18 janvier, un couple d'une quarantaine d'années a été violemment percuté par un véhicule à Saint-Jean-de-Sixt, en Haute-Savoie. Le conducteur avait pris la fuite après avoir blessé les deux piétons. Il a été interpellé et sera prochainement jugé.
Les faits se sont déroulés samedi 18 janvier sur la commune de Saint-Jean-de-Sixt, en Haute-Savoie. Alors que deux piétons s'étaient engagés sur un passage piéton, ils ont été violemment percutés par un véhicule qui a refusé de leur céder la priorité. Malgré un délit de fuite, le conducteur a été identifié et interpellé deux jours plus tard par la gendarmerie.
Jusqu'à 100 jours d'ITT pour les victimes
Il était aux alentours de 22h30 lorsque le couple d'une quarantaine d'années circulait à pied sur la commune de Saint-Jean-de-Sixt. Le choc s'est produit à proximité d'un rond-point du centre-ville. Le véhicule de type pick-up a refusé de s'arrêter pour laisser passer les piétons, ne pouvant ainsi éviter la collision.
Les deux victimes ont été violemment projetées au sol. "Des passants témoins de la scène" et présents à proximité leur ont porté secours en attendant l'arrivée des sapeurs-pompiers, rapporte la compagnie de gendarmerie d'Annecy dans un communiqué. Pris en charge par les secours, les deux piétons ont été transportés en urgence au centre hospitalier d'Annecy.
À leur sortie de l'hôpital, les victimes ont bénéficié respectivement de 4 jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour la première et de 100 jours pour la seconde, "attestant de la violence des faits".
Deux jours de recherches actives
De son côté, le conducteur du pick-up a pris la fuite. Une enquête de flagrance a alors été ouverte et menée "avec célérité" par les militaires du poste provisoire de Saint-Jean-de-Sixt et de la Brigade territoriale autonome (BTA) de Thônes.
Grâce aux différents témoignages et éléments recueillis, notamment via des caméras de vidéoprotection, les enquêteurs sont parvenus à identifier rapidement le véhicule ainsi que son conducteur. Il a été interpellé deux jours plus tard, ce lundi 20 janvier, puis placé en garde à vue.
Lors de celle-ci, il n'a pas pu nier sa responsabilité car "le système de vidéoprotection et de lecture de plaque d’immatriculation sur cette commune et sur l’ensemble du secteur des Aravis est particulièrement performant", explique la compagnie de gendarmerie d'Annecy avant de poursuivre : "la vidéo extraite lors de la période des faits est édifiante quant à la violence du choc".
Jugé le 31 mars prochain
Le conducteur interpellé a été présenté au parquet d’Annecy ce mardi 21 janvier. Il est ressorti libre avec une convocation pour être jugé devant tribunal judiciaire d'Annecy le 31 mars prochain. Il a été placé sous contrôle judiciaire "avec interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur sauf équipé d'un système d'antidémarrage". Il doit également se soumettre à des obligations de soins et doit respecter un couvre-feu de 22 heures à 6 heures "avec interdiction de fréquenter tous les débits de boissons".
Le mis en cause sera poursuivi pour "blessures involontaires n’excédant pas trois mois par conducteur de véhicule terrestre à moteur" et "délit de fuite" mais également pour "blessures de plus de trois mois" dans les mêmes circonstances, sans oublier "la non assistance à personne en danger", précise la compagnie de gendarmerie d'Annecy qui assure accentuer les contrôles de flux routier de jour comme de nuit pour lutter contre ces comportements.