Dans notre dossier montagne de la rentrée: coup de projecteur sur la high line. Une nouvelle forme de funambulisme qui consiste à marcher sur une sangle tendue entre deux falaises. Antoine, jeune étudiant à Annecy, en a fait sa spécialité depuis 2 ans.
Depuis qu'il a découvert la high line, Antoine Mesnage passe une bonne partie de son temps libre à rechercher les bons spots. Objectif: tendre la slack, une sangle, entre deux falaises et jouer les funambules des montagnes. Le site de prédilection de ce jeune étudiant: la région d'Annecy où il habite.
Mais pas question de fixer sa sangle n'importe où: il faut que l'ancrage soit solide et que la vue soit belle. Le rocher du Béard près du Parmelan est un site naturel idéal pour assouvir sa passion. Et les 40 mètres de vide sous ses pieds ne lui font pas peur.
Avant la première traversée, le dispositif de sécurité est testé
Avant de marcher dans le ciel, la sangle et la corde de sécurité sont méticuleusement installées. L'opération peut prendre plus d'une heure. La première traversée est toujours la plus délicate...Même si une bonne condition physique est importante, l'essentiel se joue dans la tête. Pour déambuler au-dessus du vide, une ligne de 2,5 centimètres sous les pieds, il faut se concentrer sur le mental et être capable d'apprivoiser la peur. Dans le milieu de la high line, Antoine s'est fait une réputation pour sa grande polyvalence. Capable de réaliser des figures acrobatiques, de faire des sauts mais aussi de traverser à l'aveugle avec un bandeau sur les yeux.
Lien vers le site de la team slack