Première épreuve de sélection du 48e Prix Taittinger à l'école Hôtelière de Thonon mardi 23 septembre. Six candidats face à un prestigieux jury d'étoilés toqués. Pour emballer les palais, l'art culinaire devait allier le beau et le bon. Derrière les pianos, le stress de "l'orchestre".
L'origine de ce grand prix culinaire de renommée internationale se trouve dans l'histoire des champagnes Taittinger. Au début du XXe siècles, le fondateur de la marque Pierre Taittinger était un des membres de l'Académie des Gastronomes. L'institution avait été fondée alors avec les mêmes statuts que la prestigieuse Académie Française.
Dans les années 60, Claude Taittinger a souhaité rendre hommage à son père, en créant un grand prix culinaire qui récompenserait les grands chefs alliant maîtrise des classiques et créativité.
Au fil du temps, le prix a gagné en popularité, s'affichant comme la récompense la plus difficile de toutes. D'où son surnom d'"Everest de la Gastronomie". Aujourd'hui, c'est le petit-fils Pierre-Emmanuel Taittinger qui a repris le flambeau.
A Thonon-les-Bains en Haute-Savoie, six chefs étaient en lisse pour l'épreuve de sélection du 48e prix Taittinger. Pour les juger, un jury prestigieux. Michel Comby, vainqueur du "Taittinger" ou Philippe Brun, sous-chef du Negresco à Nice... Le niveau est très haut ! Alors il faut "envoyer" comme on dit dans le jargon. Et pas seulement envoyer chaud et bon, il faut aussi envoyer "joli" car c'est tout l'art culiniaire qui se doit d'être représenté.
Reportage Ingrid Pernet-Duparc, Serge Worreth :
Le vainqueur de cette première épreuve de sélection ? Jérémy Cheminade du Casino Barriere à Lyon.
Les chefs retenus devront passer une nouvelle épreuve de sélection le 29 septembre à Paris. Les lauréats devront ensuite s'affronter à l'étranger, pour les manches internationales.
Qui remportera le grand prix Taittinger ? Réponse le 25 novembre, jour de la grande finale.