Samedi 28 septembre, la traditionnelle fête de la Rose des socialistes de l'Isère a eu lieu à Estrablin, aux portes de Vienne. L'occasion d'évoquer les élections municipales avec de "nouveaux territoires à conquérir" dont Vienne et de parler du gouvernement. André Vallini ne s'en est pas privé.
Ce n'était sans doute pas un hasard si les socialistes de l'Isère avaient choisi la proximité de Vienne pour leur fête de la Rose, l'un des six fiefs de la droite en Isère où les socialistes veulent tenter l'aventure pour les élections municipales. Jacques Toizet sera la tête de liste à Vienne et, samedi, il se faisait briefer comme bon nombre de sympathisants. Des ateliers permettaient de mieux entendre et mieux comprendre "la ligne" du parti à six mois du prochain suffrage. Comment aborder en public des thèmes aussi divers que la retraite, l'école, la sécurité? Chacun a trouvé des arguments, histoire d'afficher une certaine unité de pensée. Car c'est visiblement ça qui énerve en ce moment au PS. Le parti est au pouvoir mais les ministres ne se serrent pas les coudes.
André Vallini, sénateur et président PS du Conseil général de l'Isère, s'est rêvé ministre un jour. Alors, il se permet de donner des conseils à ses collègues parisiens: "il faut que les ministres apprennent la discipline gouvernementale. Quand on est dans un gouvernement, il faut faire preuve de cohésion."
Le coup de gueule passé, la fête a pu reprendre avec un verre de rosé, enfin juste un gobelet!