Depuis le 10 décembre, l'intersyndicale nationale des Internes appelle les 27 000 internes en France à se mettre en grève. En ligne de mire, un meilleur statut, plus de personnel pour aider ceux qui font souvent tourner les services à lutter contre la dégradation des soins à l'hôpital.
Depuis mardi 10 décembre, l'ISNI ( InterSyndicat National des Internes ) demande aux internes de cesser le travail. Il s'agit au delà du statut d'alerter l'opinion publique sur l'avenir des soins et de l'hôpital public.
Selon l'intersyndicale, 16 000 internes soit 60% des effectifs étaient en grève pour ce premier épisode, toute spécialité confondue.
A Grenoble, sur l'hôpital, toujours selon ces sources syndicales, 170 des 370 internes auraient cessé le travail. Selon l'hôpital, Ils sont 85 ( moins 4 assignés pour raison de service ) ce vendredi 13 décembre et ils témoignent de leur désarroi quant au statut, conditions de travail et avenir.
Sur une semaine de 48 heures, ils travaillent en moyenne 55.Ils enchaînent des gardes de 14 heures plus une journée de travail de 10 heures sans repos de sécurité.
Concernant ce fameux repos de sécurité, 30% des internes déclarent ne pas pouvoir le prendre contre 21% en 2012.
Pour la formation, seul un interne sur 4 déclare pouvoir effectuer la demi-journée de formation hebdomadaire réglementaire.