Covid-19 : "Sur les masques, nous nous sommes trompés", s'excuse Olivier Véran

L'Isérois Olivier Véran revient, dans un livre à paraître ce jeudi, sur sa gestion de la crise sanitaire alors qu'il était ministre de la Santé. Il y présente ses "excuses" concernant les recommandations sur les masques.

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La pandémie de Covid-19, sa gestion, ses coulisses et quelques regrets. Autant de sujets évoqués par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran dans son livre Par-delà les vagues (éditions Robert Laffont) à paraître jeudi 8 septembre.

"Sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins", affirme l'ancien ministre de la Santé dans une interview au Parisien, à l'occasion de la parution de son livre. D'ailleurs, "ce livre est aussi l'occasion pour présenter mes excuses", dit-il.

La polémique des masques

En mars 2020, alors que l'épidémie de Covid-19 déferlait en France, les autorités sanitaires avaient jugé "inutile" l'élargissement du port du masque à l'ensemble de la population.

Au même moment, la France manquait de masques: les réserves étaient passées de presque 2 milliards d'unités - masques chirurgicaux et FFP2 - en 2009 à 100 millions à la veille de la crise sanitaire. Une pénurie qui fit alors l'objet d'une polémique.

"Une partie de l'opinion nous a reproché d'avoir sciemment menti sur les masques, pour cacher la pénurie", se rappelle Olivier Véran, qui assure : "ce n'est pas le cas. La vérité, c'est que, sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins".

"Stress permanent"

L'ancien député de l'Isère explique avoir pris la plume au soir de l'annonce du premier confinement pour se "souvenir plus tard de l'émotion du moment", sans imaginer l'ampleur qu'allait prendre la crise ni savoir qu'il allait en faire un livre.

Il confie également avoir "touché du doigt le burn-out". En 2020, à la fin de la première vague, "j'ai eu des vertiges, de profondes nausées, les jambes qui flagellent" rapporte-t-il, expliquant qu'il dormait alors "trois heures par nuit", sautait des repas et était soumis à un "stress permanent".

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