Ce vendredi 22 décembre 2017, l’intersyndicale de General Electric Hydro, soutenue par plusieurs élus locaux, a tenu une conférence de presse à la Métro de Grenoble.
Le 19 décembre 2017, le projet final de restructuration de General Electric Hydro a été présenté aux représentants du personnel, qui ont refusé de rendre un avis.
Depuis plusieurs mois, les salariés se mobilisent contre le plan de restructuration de l’entreprise qui impliquerait la suppression de 345 postes sur les 800 du site de Grenoble.
À terme, les salariés craignent que la suppression de ces postes et donc la fermeture de l’atelier de constructions de turbines hydrauliques de Grenoble, ne provoque la fermeture définitive et entière du site isérois.
Soutenus par de nombreux hommes politiques, les salariés ont bloqué à plusieurs reprises les locaux pour pouvoir rencontrer la direction et discuter du plan social. Des blocages qui ont conduit la direction à : "Prolonger les négociations jusqu’à la fin de l’année".
Une réponse insuffisante pour les salariés qui dénoncent même des carences graves de communication avec la direction de l’entreprise. "La direction occulte beaucoup d’informations, elle essaye par plusieurs manœuvre de nous faire perdre notre temps. Ça a été épuisant, mais on a tenu bon, car on se soutenait dans l’intersyndicale", Frédéric Strappazzon délégué CGT - Intersyndicale General Electric Hydro.
Les représentants du personnel dénoncent le manque de loyauté de leur entreprise. Documents en anglais ou tronqués, tentatives de négociations parallèles, chantage à la signature. Autant d’éléments qui leur ont fait refuser de rendre un avis sur le projet de restructuration présenté ce mardi par la direction.
La direction de General Electric Hydro pourrait présenter son plan de restructuration aux services de l'état dans les jours qui viennent. L’intersyndicale est déjà prête à le contester devant la justice, s’il devait être homologué.