Comment pallier au manque d'espaces cultivables en zone urbaine ? En investissant les toits ! A Grenoble, l’association "Cultivons nos toits" milite pour le développement de cette agriculture urbaine.
Mettre les mains dans la terre, cultiver, faire pousser… et déguster ses propres légumes !
Pas forcément besoin d’habiter à la campagne pour y parvenir. On connait depuis longtemps les jardins ouvriers. Mais une autre possibilité s’offre aux habitants des villes, celle de jardiner sur son toit.
A Grenoble, l’association "Cultivons nos toits" milite pour la création de jardins participatifs sur les toits des immeubles.
A Saint-Martin-d’Hères, il en existe déjà deux où poussent haricots, radis, poivrons, brocolis ou tomates pour le plus grand plaisir des habitants. Un autre avait été installé sur le toit de la Casemate mais il a été détruit dans l'incendie qui a ravagé le centre de culture scientifique.
Ces jardins sur les toits, s’ils se développent, pourraient permettre de répondre au manque de terrains cultivables disponibles en centre-ville.
Selon Lucas Courgeon chargé de projet à "Cultivons nos toits", il y aurait plus de 4 ans d’attente pour obtenir la location d’un jardin ouvrier.
Voir ci-dessous le sujet tourné pour le journal de France 3 Alpes, à Saint-Martin-d’Hères, avec l’association "Cultivons nos toits"
Prochain projet pour l'association, investir les toits d'un parking du quartier Flaubert pour y installer un restaurant bar et son potager bio.