Après l'incendie "criminel" qui a ravagé la salle du conseil municipal de la mairie de Grenoble, des sites appartenant à la mouvance anarcho-libertaire ont affiché leur satisfaction ce lundi.
Deux sites appartenant à la mouvance anarchiste se sont réjouis de l'incendie survenu lundi 30 septembre à la mairie de Grenoble. Alors que l'enquête s'oriente vers la piste criminelle après les dernières analyses de la police scientifique, un post intitulé "Beau comme une mairie qui brûle" a été publié lundi 7 octobre sur un blog prétendant faire la "chronique de la guerre sociale en France".
"Reste à savoir qui et pourquoi ?", se questionne l'auteur au sujet de l'incendie dans un article repéré par France Bleu Isère. Aucune revendication n'a été formulée pour l'heure. Fin janvier, un autre blog de la mouvance anarcho-libertaire s'était réjoui de l'incendie des locaux de nos confrères de France Bleu à Grenoble, félicitant les "individu·e·s qui, par monts et par vaux, perpétuent l'attaque et veulent tout mettre à sac".
Près d'une semaine après l'incendie qui a ravagé la salle du conseil municipal de l'hôtel de Ville de Grenoble, des traces de supercarburant relevées sur les lieux conduisent les investigations vers la piste criminelle, alors que la thèse de l'accident avait initialement été retenue.
Le maire (EELV) Eric Piolle a dénoncé lundi un "acte odieux" et "une attaque en règle contre notre République, contre les valeurs de liberté et de dignité qui la fondent, contre les Grenobloises et les Grenoblois qui la font vivre au quotidien". Le sénateur LREM de l'Isère Olivier Véran a, lui, déploré un acte qui "s'ajoute (...) à la (trop) longue liste des incendies volontaires ces dernières années dans notre métropole".
L'incendie, criminel, de la salle du conseil municipal de #Grenoble s'ajoute donc à la (trop) longue liste des incendies volontaires ces dernières années dans notre métropole. https://t.co/NLxUGbCZPt
— Olivier Véran (@olivierveran) October 7, 2019