L'association de défense des animaux Peta a annoncé, ce mardi 30 novembre lors d'un recensement, que le foie gras a été banni des menus des cantines scolaires et des événements officiels de la ville de Grenoble.
À la mairie de Grenoble, le foie gras n'a plus sa place dans les menus municipaux. La Peta, l'association de défense des animaux, a annoncé, ce mardi 30 novembre, que la spécialité culinaire issue de l'élevage et de l'engraissement par gavage des oies et des canards a été bannie des réceptions de la mairie mais également des cantines scolaires.
"Le recensement de la Peta a permis de mettre en lumière cette décision. Mais, la mairie avait déjà fait ce choix lors du premier mandat d'Eric Piolle, en 2014", précise Sandra Krief, conseillère municipale déléguée à la condition animale.
C'est un produit issu des pires pratiques possibles.
Sandra Krief, conseillère municipale déléguée à la condition animale.
"C'est un produit issu des pires pratiques possibles. Ce n'est pas une tradition française, mais plutôt une honte française de continuer la production de foie gras", poursuit Sandra Krief.
D'autres initiatives pour le bien-être animal
Ce choix a été pris pour préserver une certaine éthique. "Nous avons inclus un critère de bien-être animal dans les commandes publiques, aussi bien dans les commandes alimentaires que dans les produits d'entretien, par exemple", précise la conseillère municipale.
"Nous avons également comme projet de développer les repas végétariens dans la ville. Nous en sommes à 1,5 repas sans viande, ni poisson par semaine. On aimerait passer à deux repas par semaine et proposer une alternative végétarienne quotidienne dans les cantines", continue l'élue.
Grenoble n'est pas la première grande ville à prendre une telle décision. Villeurbanne et Strasbourg ont également fait le choix de ne plus proposer de foie gras. "Nous aimerions que d'autres villes emboîtent le pas pour apporter un regard nouveau sur le bien-être animal et les modes de consommation", conclut Sandra Krief.