Clément Huber, originaire de Grenoble, est toujours en lice pour faire partie des futurs spationautes de l’Agence spatiale européenne (ESA). En début d’année, ils étaient 1500 candidats retenus parmi plus de 22 000 postulants. En avril, l'Isérois passait la troisième phase de sélection.
Un pas de plus vers son "rêve de gosse". L'envie a "fait immédiatement surface quand j’ai appris que l’ESA recrutait", raconte Clément Huber. L'ingénieur de 30 ans, spécialiste dans le domaine de la robotique, continue de franchir les étapes de ce recrutement, espérant décrocher un des six postes de spationaute.
Pour ce faire, il y a six étapes à franchir. Ils étaient plus de 22 000 au départ. La première étape consistait à envoyer un dossier de candidature. La deuxième étape : des tests psychotechniques afin d'évaluer les capacités cognitives des candidats retenus.
L’objectif est de vivre pendant six mois dans une boîte de conserve avec six personnes
Clément Huber - candidat à un des six postes de spationaute de l'ESA
La troisième épreuve, la plus récente, celle passée au printemps, regroupe des tests psychologiques afin de juger la capacité à travailler en groupe. Comme le rappelle Clément Huber : "L’objectif est de vivre pendant six mois dans une boîte de conserve avec six personnes".
L’Isérois doit désormais faire preuve de calme en attendant la validation de sa participation à la quatrième étape où ils ne seront plus que 100. "Ça fait partie de la sélection, c’est-à-dire avoir de la patience. Être capable de mener sa vie en parallèle tout en restant focus à 100 % sur cet objectif-là. Ca nous entraîne à l’attente. Puisque les astronautes peuvent attendre cinq, dix ans avant d’aller dans l’espace."
S'il est sélectionné, Clément Huber devra passer la quatrième étape qui est une grande visite médicale de trois jours. Il reste donc à l'Isérois la moitié des caps à franchir afin de faire partie des six titulaires retenus, et se rapprocher ainsi de l'espace.