Décidément les locataires mécontents de Grenoble Habitat ne s'estiment pas vaincus. Ils ont campé dans le hall de la mairie de Grenoble ce mercredi 7 novembre pour interpeller la ville, actionnaire de leur bailleur social. Depuis des mois ils dénoncent l'insalubrité de leurs logements.
L'"occupation" est pacifique et symbolique... Quelques tentes posées dans le hall de la mairie de Grenoble pour dire leur désarroi et leur colère. Depuis plusieurs mois ces locataires attendent que leurs appartements soient réparés. Ils n'ont à ce jour aucune réponse de leur bailleur social, Grenoble Habitat.
Cette fois c'est la mairie qu'ils interpellent en tant qu'actionnaire de Grenoble Habitat à 51% (les autres étant la Caisses des dépôts à 31% et la Caisse d'Epargne à 11%).
Ces locataires habitent dans les quartiers Berriat, Capuche, Teisseire, Abbaye, Malherbe, St Bruno, Ampère ou Constantine... En tout 581 personnes se sont rassemblées en collectif, l'alliance des Grenoble Habitants.
Ils dénoncent "la lenteur des réactions" de Grenoble Habitat face aux pannes d'ascenseurs et aux infiltrations d'eau, entre autres problèmes.
Depuis le mois d'avril, ils multiplient les actions, pétitions, courriers... Le 3 octobre, ils ont envahi les bureaux du bailleur social. Mais sans obtenir le rendez-vous qu'ils attendent avec la direction. Raison pour laquelle ils ont édité des avis de recherche. Ils se demandent avec humour où est la présidente de Grenoble Habitat, "portée disparue" selon eux depuis juin... "Ses locataires la recherchent désespèrement" ajoutent-ils.