Le député européen Yannick Jadot, a indiqué ce 30 juin sa volonté de concourir à la primaire de son parti, Europe Écologie-Les Verts. Il rejoint ainsi dans cette course, le maire de Grenoble, Eric Piolle.
Il était attendu. Ce mercredi 30 juin,Yannick Jadot a officialisé sur TF1 sa candidature à l'élection présidentielle de 2022.
Dans le même temps, l'eurodéputé, a annoncé qu'il participerait à la primaire écologiste. Ainsi, il rejoint dans la course le maire de Grenoble, Eric Piolle, qui s'est déclaré candidat ce mardi 29 juin.
"Je suis candidat à l'élection présidentielle parce que j'aime la France, sa diversité" et "que je veux la servir parce que face au dérèglement climatique, (...) face aux injustices sociales, on ne peut plus tergiverser", a déclaré l'ancien responsable de Greenpeace France, qui s'était effacé derrière le candidat PS Benoît Hamon à la présidentielle de 2017.
▶ "Bien sûr" : @yjadot (@euroecolos), passera par la primaire écologiste pour la #Présidentielle2022 cc @EricPiolle.
— TF1LeJT (@TF1LeJT) June 30, 2021
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Interrogé sur sa participation à la primaire des Verts, M. Jadot, 53 ans, a répondu: "bien sûr, j'ai toujours été fidèle et loyal à ma famille politique, c'est un mode de désignation transparent".
Avant lui, l'ex-numéro deux des Verts, Sandrine Rousseau, et le maire de Grenoble Eric Piolle avaient déjà annoncé leur candidature à la primaire d'Europe-Ecologie-les-Verts qui doit avoir lieu les 20 et 26 septembre prochains.
Ce mercredi également, l'édile de Grenoble tenait une conférence de presse à Paris pour son début de campagne, en présence de l'ancien numéro un des Verts David Cormand qui lui a apporté son soutien officiel.
"Je veux mettre l'écologie au coeur du pouvoir"
Défenseur d'une écologie au-delà du clivage droite/gauche, Yannick Jadot est le plus médiatique des candidats Verts. Tête de liste d'EELV aux élections européennes de 2019, il s'est attiré les critiques virulentes de la France insoumise (LFI) et a parfois jeté le trouble jusque dans son propre camp ces dernières années.
Au printemps, il a oeuvré pour une possible candidature unique à gauche pour 2022 mais a fait face aux réticences notamment des Insoumis.
"Quand on voit à quel point le dérèglement climatique est le grand défi de notre société (...) c'est autour de ce projet que je veux rassembler toutes celles et ceux de gauche qui voient bien que la question de l'écologie est centrale. On va voir qui a envie de venir", a-t-il déclaré mercredi.