Ce jeudi 21 décembre, la présidence de l’Université Grenoble Alpes a donné l’autorisation à une soixantaine de demandeurs d’asile de rester à la résidence le Patio sur le campus, un endroit qu’ils occupent depuis le 5 décembre
Les bâtiments devaient être fermés ce vendredi 22 décembre 2017, et ce, jusqu’à la fin des vacances. La résidence le Patio, un des bâtiments de l’université Grenoble-Alpes, était pourtant occupée depuis le début du mois par une soixantaine de demandeurs d’asile, qui n’ont nulle part où aller.
Alors quand la présidence de l’Université a décidé de laisser les lieux ouverts ce jeudi et de ne pas déloger les migrants hébergés, le soulagement s’est fait sentir du côté des militants qui avaient lutté le 4 décembre dernier pour leur obtenir le droit de vivre là.
Des négociations importantes
Cette décision arrive à contre-courant des règles établies au départ par la présidence de l’Université. À l’origine, le collectif de militants et de migrants avait réussi à obtenir le Patio comme lieu de vie pour les demandeurs d’asile, à condition qu’ils rejoignent pour les vacances les gymnases de l’établissement mis à leur disposition pour les vacances.
Mais cette option a beaucoup effrayé les migrants et certains membres du collectif qui craignaient des contrôles de police pendant les vacances de Noël. Les militants ont donc décidé de négocier avec la direction de l’Université et la préfecture de l’Isère pour permettre le maintien des demandeurs d’asile dans les locaux
Ce vendredi, un rassemblement devant le Patio était organisé pour célébrer l’approbation de la direction de l’université.