Lucie Castets ou encore Gabriel Attal. Nombreuses sont les personnalités politiques à avoir fait le déplacement pour soutenir Camille Galliard-Minnier (Ensemble) et Lyes Louffok (LFI-NFP). Le duo s'affrontera ce dimanche 19 janvier, lors du second tour de la législative partielle dans la première circonscription de l'Isère.
Il est un peu plus de 11h30 ce jeudi, rue Lafayette, dans le centre-ville de Grenoble. C’est devant l’entrée d’un petit café que le candidat LFI-NFP pour la législative partielle de la première circonscription de l’Isère, Lyes Louffok, a donné rendez-vous aux journalistes.
À ses côtés, une invitée de marque : l’ex-candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets. "Je suis très honoré du soutien que Lucie m’apporte". De son côté, la haute fonctionnaire poursuit : "C’est important pour moi en tant que représentante de la société civile de venir soutenir Lyes, on a ce point commun au-delà des idées qu’on défend ensemble."
Lutter contre l'abstention
Tracts à la main, le duo, accompagné de quelques sympathisants, déambule dans les rues de Grenoble. L’objectif affiché : lutter contre l’abstention. "On a vu que la participation était très faible au premier tour (35,86 %) et donc l’enjeu, c'est d’expliquer à la population qu’il y a une élection partielle ce week-end, car beaucoup ne savent pas", poursuit Lucie Castets. Elle fait partie de la longue liste de personnalités de gauche venues soutenir le militant des droits de l’enfant, à l'instar de l’ex-députée Insoumise Raquel Garrido de passage mardi, ou de la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, attendue ce vendredi 17 janvier.
"Le nombre de personnes venues soutenir Lyes ces derniers jours le montre : la gauche est unie quand on trouve des causes communes et cette campagne en est une", poursuit-elle.
Le candidat rappelle avoir le soutien du Parti socialiste "et j’ai également le soutien de Place Publique au niveau local". Mais pour l’heure, aucune alliance n’a été créée avec le parti écologiste Equinoxe, représenté au premier tour par Gaëlle Offranc-Piret (7,60 %). "Nous avons rencontré Equinoxe hier, ils ont fait des scores tout à fait honorables dans la circonscription", avant d’ajouter : "Je n’appelle pas nécessairement à un ralliement du parti Equinoxe à ma candidature. Ils ne sont d’ailleurs pas dans le Nouveau Front populaire. Moi, je porte le programme du NFP, c’est ma ligne et ma seule boussole."
Lorsqu’on est député, il faut qu’on soit connecté à son territoire, c’est ce qui établit la confiance entre les élus et les habitants.
Camille Galliard-Minier
Quelques heures après, aux alentours de 16 heures, les selfies et poignées de mains s'enchaînent pour une autre personnalité politique devant la gare de Grenoble. "Vous êtes en seconde ? C’est moi qui ai créé le stage de seconde quand j’étais ministre de l’Éducation nationale", répond l’ex-Premier ministre Gabriel Attal à des adolescents à qui il tend des tracts.
Il est venu soutenir Camille Galliard-Minnier, en lice pour la 1ère circonscription de l’Isère sous l’étiquette Ensemble pour la République. "Le choix qui se présente aux électeurs est clair : d'un côté un candidat de la France Insoumise parachuté, qui a mis les pieds pour la première fois dans cette circonscription au début de cette campagne et qui s’oppose à nos valeurs républicaines. Et de l’autre, une candidate ancrée sur ce territoire, qui a grandi, qui habite et qui travaille sur cette circonscription, et qui a réussi à mobiliser autour d’elle huit formations politiques, du centre-gauche au centre-droit."
Face à des sympathisants venus en nombre, Camille Galliard-Minnier insiste : "Lorsqu’on est député, il faut qu’on soit connecté à son territoire, c’est ce qui établit la confiance entre les élus et les habitants", conclut-elle. Qui a été le plus convaincant ? Réponse dimanche.