32 selles de valeur ont été dérobées dans la nuit du 17 au 18 mars 2019 au Centre hippique des Alpes de Saint-Ismier, en Isère. Un vol bien organisé si l'on en croit les images de vidéosurveillance. Le préjudice s'élève à plus de 50.000 euros.
Dans la nuit du 17 au 18 mars dernier, 32 selles de sport bon niveau, neuves ou de marque, ont été dérobées au Centre hippique des Alpes de Saint-Ismier.
Chacune d'entre elles vaudrait à l'achat entre 3 et 5.000 euros. Le préjudice total est estimé à plus de 50.000 euros.
Les voleurs connaissaient les lieux
Les voleurs ont été filmés par les caméras de surveillance du centre hippique. Ils étaient très organisés et connaissaient bien les lieux selon le responsable du centre, Daniel Desmeure.
Car pour éviter de passer par le parking principal, équipé de 4 caméras. Ils se sont garés à un kilomètre de là, sur le parking situé à l'entrée du Bois français, au bord de l'Isère. Ils se seraient ensuite déplacés à pied pour accéder au club par l'arrière.
Selon Daniel Desmeure, ils sont arrivés vers 22h30, ont cassé deux caméras, fracturé la porte et forcé les cadenas des casiers contenant les selles.
Ils ont ensuite emprunté des brouettes sur le site pour transporter les selles jusqu'à leur véhicule. Les allers-retours auraient duré trois heures.
Le lendemain, les brouettes ont été retrouvées dans un ruisseau et l'on pouvait suivre leur trace depuis le centre équestre jusqu'au parking sur le chemin du bois français, explique le responsable du Centre.
Un appel à la vigilance lancé sur Facebook
Daniel Desmeure a lancé un appel à la vigilance sur la page Facebook du centre hippique.
Elle a été partagée plus d'un millier de fois en moins d'une semaine. Et les commentaires vont bon train car le centre de St Ismier n'est visiblement pas le seul en France concerné par un vol de selles.
Les gendarmes de Saint-Ismier sont chargés de l'enquête.
Le responsable du centre hippique, lui, est écoeuré pour les propriétaires. "On n'a pas que des riches dans l'équitation", "c'est une affaire de passionnés".
Daniel Desmeure craint aussi pour lui et ses enfants traumatisés par ce vol. Sa famille habite sur le site. Elle vit mal le sentiment d'avoir été surveillé.