"Journée santé morte", "blocage sanitaire", "black friday"...la température monte chez les spécialistes et généralistes libéraux. Ils sont appelés à faire grève ce vendredi 13 contre le projet de loi de Marisol Touraine. Dans le collimateur des blouses blanches en colère: le tiers payant généralisé.
Les syndicats de médecins libéraux vont jouer la carte de l'unité
Généralistes, spécialistes et chirurgiens (CSMF, MG France, FMF, SML, Bloc) font front commun avant le retour du projet de loi santé en deuxième lecture à l'Assemblée nationale lundi 16 novembre. Ils sont rejoints par d'autres professionnels, comme les dentistes ou les infirmiers libéraux. Ce jour-là, une manifestation est également programmée devant le Palais-Bourbon. Mais le mouvement va débuter dés ce vendredi 13 novembre : des cabinets médicaux seront fermés, des opérations programmées dans les établissements privés annulées et les urgences pourront être redirigées vers l'hôpital public."Il y aura des blocages sérieux dans certaines villes où les médecins sont extrêmement motivés", comme à Toulouse, Lyon ou Grenoble, estime Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), qui "lutte" contre un texte visant à "réduire en miettes la médecine libérale et l'hospitalisation privée".