Lundi soir avait lieu à la maire de Firminy (Loire) un conseil municipal extraordinaire à la demande de 17 élus. Ils demandaient le retrait du maire, Marc Petit, condamné en première instance pour agression sexuelle.
Il n'y a finalement eu aucune démission lors du conseil municipal extraordinaire qui s'est tenu lundi soir à la mairie de Firminy.
Le maire, Marc Petit, a été condamné en février dernier par la justice pour agression sexuelle. Le voeu émis par 17 conseillers municipaux de se retirer du poste de maire, en clair de démissionner, n'a abouti à rien.
Après plusieurs prises de parole parmi les conseillers municipaux, en dernier, le maire s'est à nouveau exprimé sur l'affaire qui le concerne. Et estimé qu'il n'avait pas à déposer son écharpe tricolore. Lors du vote qui s'en est suivi, 17 voix ont exprimé leur souhait de le voir quitter son poste, 16 ont voté contre ce voeu. Une situation, qui si elle n'a aucune valeur juridique, seulement symbolique, risque de peser sur la vie municipale à venir, lors de l'examen des délibérations soumises au vote des élus.
Marc Petit, dont deux membres de la majorité et qui lui sont proches ont annoncé leur démission (qui sera validée en juin prochain), devra peut-être composer avec un nouvel équilibre pour faire passer les dossiers municipaux. Pour l'heure, les élus qui ont voté pour sa démission, n'ont pas évoqué l'avenir. Firminy se réveille dans une sorte de statu-quo. La procédure en appel concernant Marc Petit est prévue au printemps 2020, pendant la campagne des élections municipales.