Peu après 14h30, ce mardi 25 mars, Jérôme Safar a annoncé le maintien de sa candidature pour le second tour des Municipales, malgré la main tendue des écologistes pour une fusion. Il s'en est expliqué dans le 19/20 de France 3 Alpes.
Jérôme Safar s'était installé dans un hôtel dans la matinée, multipliant les consultations et autres réunions. Il a même eu un appel de Jean-Marc Ayrault. Le premier ministre lui aurait demandé d'accepter la fusion avec l'écologiste Eric Piolle. "L'échange a été courtois, j'ai pu exposer mes doutes", dira plus tard le candidat socialiste. Entre 14 et 14h30, Jérôme Safar s'est mis à part. Seul, il a écrit un discours. Sa décision était prise. Puis il a traversé la rue pour rejoindre les militants dans sa permanence.
Les électeurs ne comprendraient pas les manoeuvres d'appareils"
On sent l'homme soulagé.
Jérôme Safar n’a jamais porté les Verts dans son cœur. Trop d’affrontements passés, trop de tiraillements, trop d’oppositions face au travail de la majorité Destot. Cas unique en France, la mairie de Grenoble est resté le terrain où PS et EELV ne se sont jamais entendus alors qu’ils travaillent ensemble au Conseil régional. "Pourquoi cela aurait changé pendant la campagne?", commente un militant socialiste à sa sortie de la permanence.
Au soir du premier tour, Eric Piolle était à 29,41% des voix contre 25,31% pour Jérôme Safar. 1867 voix séparaient les deux listes.
Dans le 19/20 de France 3 Alpes, Jérôme Safar a aussi justifié sa position contre les états majors parisiens.