Les salariés de Vencorex sont de nouveau en grève depuis ce vendredi 13 décembre. Pendant la matinée, une soixantaine d'entre eux a bloqué les accès de l'usine. La production est à l'arrêt. Ils n'ont toujours pas obtenu de réponse de la direction sur un possible plan de suppression de 300 emplois.
Reportage. Toutes les portes de l'usine bloquées pour la matinée. C'est la deuxième fois en 15 jours que les ouvriers de Vencorex se mettent ainsi en grève. Un mouvement de colère motivé par la même crainte: la suppression d'un atelier et donc de 300 emplois sur 550 d'ici à 2016.La direction conteste cette perspective. Elle invoque un recentrage des activités chimiques. Actuellement la production principale est destinée aux mousses pour l'automobile et l'ameublement. Le projet mise sur des produits plus rentables, des composants pour peintures et vernis.
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L'usine a été reprise en 2011 par un groupe pétrochimique thaïlandais associé à un Suédois. Le groupe s'était engagé à investir 150 millions d'euros pour moderniser un outil de production vieillissant et pour répondre au Plan de Prévention des Risques. Un plan soutenu financièrement par des fonds publics, ce qui, aujourd'hui, crée la polémique.
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La direction ne devrait confirmer, ou infirmer la restructuration qu'en février, lors du Comité d'entreprise.