Le bus de l'Olympique lyonnais a été caillassé à son arrivée pour le match contre l'Olympique de Marseille et 11 personnes ont été interpellées aux abords du stade Vélodrome, dimanche soir.
Selon le préfet de police des Bouches-du-Rhône Laurent Nuñez, deux personnes ont été interpellées pour usage de fumigènes, quatre pour jets de projectiles, trois pour vente à la sauvette et deux pour outrages à personne dépositaire de l'autorité publique. Il n'y a pas eu d'autre incident que le caillassage du bus des joueurs lyonnais, a précisé M.Nunez.
"Le bus des joueurs de l'OL a été caillaissé, une vitre a été cassée, mais il n'y a pas eu de blessé", avait précisé la police. Le bus a été attaqué "juste avant le rond-point du Prado", tout près du stade.
"C'était assez impressionnant car on a entendu un gros bruit", a pour sa part témoigné l'entraîneur de Lyon, Bruno Genesio, après le match nul contre Marseille (0-0). "Mais on était dans notre match, je ne pense pas qu'on ait été perturbé. On peut regretter le manque de sécurité quand on arrive dans une enceinte sportive", a déploré le technicien.
Le "choc des Olympiques" a bien eu lieu
La forte rivalité OM-OL avait incité la préfecture de police a interdire le déplacement des supporters lyonnais pour ce match au sommet de la 5e journée de Ligue 1, et à conseiller à l'OL de ne pas venir avec son bus griffé à ses couleurs "afin d'éviter les éventuels jets de projectiles". Le club lyonnais avait répondu dans un communiqué qu'il entendait bien se déplacer avec son propre bus.
La saison dernière, le match avait été houleux. Le 20 septembre 2015, le choc des Olympiques (1-1) avait été arrêté plusieurs fois par l'arbitre. Des projectiles avaient été lancés sur le terrain et une marionnette à l'effigie de Mathieu Valbuena (blessé et absent dimanche soir), ex-joueur marseillais passé à Lyon, avait été pendue.