Le week-end dernier, plus de 40 cm de neige sont tombés sur les hauteurs du Puy-de-Dôme. Alors que les domaines alpins du Mont-Dore et de Super-Besse n'ouvrent que ce samedi 14 décembre, le Cap Guéry (Puy-de-Dôme) a lancé sa saison trois jours plus tôt. Avec un grand soleil, les skieurs et les randonneurs en raquettes ont profité de leurs premières sensations sur de la neige fraîchement tombée.
Entre le lac et les montagnes, seul le bruit des skis nordiques rompt le silence. Oriane et sa famille, venus de Paris profitent du paysage auvergnat, sur le domaine de ski nordique du Cap Guéry (Puy-de-Dôme). Bien chaussés et motivés, ils n'en sont pas à leur première expérience sur des skis. “Je vais faire du skating”, confie Oriane, enjouée. “Je suis la professionnelle de la famille”.
Soleil et neige : des conditions idéales
Pourtant, un peu plus loin sur le parcours… “C’est plus fatigant que ce que j’avais prévu”, avoue l'amateur de glisse. “Je ne suis pas la plus rapide. Même avec des lunettes, ce n’est pas suffisant”. Pour les moins sportifs, la quinzaine de kilomètres de pistes est aussi accessible en raquettes. “Quand on vieillit, on a peur de se faire mal et de tomber. Les raquettes, c’est l’idéal”, soulignent des skieuses.
Sous un soleil radieux et une épaisse couche de neige, toutes les conditions sont réunies pour bien démarrer la saison. “Ce matin, en nous levant, on a vu un ciel magnifique, de la neige sublime et le soleil. On s’est dit que c’était le moment d’aller skier pour ressentir quelques sensations”, confie une touriste.
Une saison encore incertaine
Mais une belle journée comme celle-ci devient de plus en plus rare. L’an dernier, le domaine n’a pu ouvrir que pendant 10 jours sur toute la saison. “On n’ose pas trop se projeter”, indique Karen Supper, responsable du site du Cap Guéry. “Cela ne veut pas dire que l’on aura une saison exceptionnelle. Mais, c’est déjà ça de pris.”
Le domaine est ouvert tout le week-end du 14 décembre pour ceux qui souhaitent en profiter avant les vacances.
Propos recueillis par Lilia Khelfaoui / FTV.