Voici la répartition selon les départements au dimanche 22 mars :
- Allier : 27 (+9) cas, dont 1 personne décédée
- Cantal : 17 (+5) cas
- Haute-Loire : 13 (+2) cas
- Puy-de-Dôme : 57 (+10) cas
Chiffres du lundi 23 mars :
- Allier : 32 cas (+5) dont 1 décès
- Cantal : 27 (+10) cas
- Puy-de-Dôme : 66 (+9 cas)
- Haute-Loire : 15 (+2) cas
Cinquante-sept cas dans le Puy-de-Dôme
Dans le département du Puy-de-Dôme, 10 nouveaux cas ont été recensés le week-end dernier. Selon le Pr Henri Laurichesse, chef de service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Clermont-Ferrand, une dizaine de patients sont pris en charge dans son établissement. Il explique : « Sur cette dizaine, 3 sont en réanimation, et 7-8 en service de médecine. Ce sont des adultes, qui ont entre 40 et 70 ans. Pour la plupart, ils ne vont pas très mal, car peu parmi eux sont en réanimation et il n’y a pas eu de décès ».Des patients inquiets
Le CHU de Clermont-Ferrand dispose d’une capacité d’une centaine de lits en réanimation. Pour le chef de service, les patients positifs au coronavirus sont assez angoissés. « Ceux qui sont en ambulatoire sont un peu épargnés mais ceux qui sont à l’hôpital sont un peu plus inquiets. Ils savent qu’il y a des formes assez graves. Quant à ceux qui sont en réa, ils sont endormis » souligne le médecin. D’après le Pr Laurichesse, il y a une légère augmentation du nombre de cas dans le département. « On s’y attendait » confie le chef de service.Il ajoute : « Il n’y aura pas de déferlante en Auvergne. Je ne pense pas. J’espère que les mesures de confinement pourront nous prémunir. Au début, il y a eu des cas importés. On essaie de contenir l’épidémie. C’est le scénario sur lequel on table en Auvergne, même si on connaît quelques tendances surprenantes dans l’Allier et dans le Cantal ». Pour le moment, les patients positifs au coronavirus dans le département du Puy-de-Dôme et qui sont chez eux ne reçoivent pas de traitement. « Mais on va décider de les traiter prochainement. Il y a des molécules dont on attend encore les données cliniques et qui ne sont pas faciles à manipuler. Quant aux patients qui sont hospitalisés, certains toussent, sont essoufflés et présentent des signes de gravité. On utilise une combinaison de molécules pour les traiter, de l'hydroxychloroquine et des antibiotiques. Il va y avoir de nouveaux protocoles de recherche qui vont être appliqués au CHU de Clermont-Ferrand » indique le Pr Laurichesse.Des tendances surprenantes dans l'Allier et le Cantal