Troisième jour de grève pour une partie des salariés de la société OTIS. Pour faire entendre leurs voix et leurs revendications, ils ont organisé ce matin une opération escargot dans les artères de Clermont-Ferrand.
Voitures au pas, fanions syndicaux au vent et concerts de klaxons, les salariés d’OTIS, société qui fabrique et entretien des ascenseurs sont en grève pour demander des augmentations de salaire et une amélioration de leurs conditions de travail.
Une grande partie des 50 salariés de l'agence OTIS auvergnate ont bruyamment et lentement manifesté leur mécontentement et leur colère en organisant une opération escargot dans les rues de Clermont-Ferrand et de Chamalières. Entamée depuis vendredi dernier à l'appel de plusieurs syndicats, la grève et le mouvement semblent se durcir face à une direction qui reste sans réponses quand à leurs revendications.
"Nous espérons la réouverture des négociations au niveau national sur les conditions de travail et sur les augmentations de salaires" indique Isabelle Miotto, déléguée syndicale CFDT à l’agence OTIS de Clermont-Ferrand.
"La grève continue, la société ne veut pas nous entendre donc on manifeste. Ils nous méprisent en disant qu’on n’est que 30 % alors que la totalité des salariés sont en grève et qu’il n’y a aucun ascenseur dépanné" poursuit Armando de Carvalho, délégué du personnel FO de l’agence agence OTIS Clermont-Ferrand.
La direction d’OTIS confirme qu’aucune nouvelle réunion de négociation n’est prévue. Selon les chiffres des organisations syndicales depuis vendredi dernier au niveau national près de 6100 ascenseurs seraient tombés en panne.
