Ces samedi 25 et dimanche 26 janvier à Ceyrat, près de Clermont-Ferrand, les tournois qualificatifs pour le championnat de France de tennis de table attirent l'attention. L'exploit des frères Lebrun aux JO de Paris 2024 a créé un véritable engouement. Le ping-pong n’a jamais autant passionné l’Auvergne.
En 2025, les passionnés de ping-pong n’ont pas oublié les Jeux Olympiques de Paris 2024. À l’occasion d’un tour qualificatif pour les championnats de France, les Auvergnats se souviennent : "J’ai vu Félix Lebrun jouer ici, il y a quelques années. Il était petit et enchaînait les matchs. Il avait environ 10 ans et tenait sa raquette d’une façon particulière. On ne pensait pas qu’il deviendrait un grand champion". Et pourtant, cet été 2024, la France a vibré derrière ces héros olympiques.
Une augmentation du nombre d'adhésions
Les exploits olympiques des frères Lebrun, qui ont joué dans la salle de Ceyrat près de Clermont-Ferrand il y a deux ans, ont crée un véritable engouement dans les clubs de la région. Les demandes d’adhésion ont bondi de 30 % ces derniers mois.
Jean-Luc Guillot, président de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de tennis de table, s'en réjouit : "Cela valorise tout le travail effectué par les bénévoles depuis des années. On se sent considérés. Les clubs font de gros efforts d’accueil : ils poussent les murs et ajoutent des créneaux horaires pour accueillir tout le monde. La plus grande difficulté reste de trouver des encadrants."
"On s’entraîne tous les jours pour faire partie de l’équipe de France"
Ces encadrants peuvent d’ailleurs susciter des vocations. Encore émerveillé par les exploits des frères Lebrun, Florian Bourrassaud, numéro 1 du tournoi, s’autorise lui aussi à rêver. "On sait que l’on est une grande nation du tennis de table. On a de très bons joueurs, certains sortent du lot. On se tire tous vers le haut. On s’entraîne tous les jours pour espérer faire partie de l’équipe de France A."
Plus qu’un effet JO, dans le sport de haut niveau, les victoires comme les défaites sont essentielles au développement de l’athlète. "Alexis et Félix sont des extraterrestres. Est-ce qu’on arrivera à leur niveau ? Je n’en sais rien, mais on va tout faire pour, confie le joueur. Les défaites font partie du sport. Pour apprendre, il faut perdre. Bon, là, j’ai perdu, donc je vais apprendre..." Car, oui, les Lebrun aussi ont appris.
Propos recueillis par Solène Anson / France 3 Auvergne.