Les retraités agricoles, les oubliés de la République. C’est le message que les retraités paysans sont venus faire passer, vendredi 18 octobre, à Clermont-Ferrand. Ils perçoivent les plus faibles pensions, 800 euros par mois en moyenne. Une situation précaire de plus en plus difficile à gérer.

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Ils avaient 14 ans quand ils ont commencé à travailler. Pierrette, 82 ans, et Raymond, 89 ans, Delavet. Ils ont commencé comme ouvriers agricoles avant de créer leur exploitation en polyculture. 
 

"On survit, plus qu'on vit"

« On a travaillé pendant 40 ans en tant qu’agriculteurs. Mon mari touche 857 euros et moi 576 euros. Ce n’est même pas le minimum vieillesse ni le SMIC. On fait avec ce qu’on a. On survit plus qu’on vit. Heureusement qu’on a économisé sinon on ne pourrait pas entretenir notre maison. Ma hantise, c’est d’aller en EHPAD ou de demander à mes enfants. À la fin du mois, il ne nous reste pas grand-chose », explique Pierrette. 
 

"On est les oubliés de la République"

Les retraités agricoles manifestaient vendredi 18 octobre devant la préfecture du Puy de Dôme à Clermont-Ferrand. Des retraités dont les revenus n'atteignent même pas le seuil de pauvreté. « On est les oubliés de la république. On nous appelle le stock. On n’est pas concernés par la réforme des retraites. Les retraites paysannes ce n’est même pas 800 euros en moyenne. Le minimum vieillesse 868 euros et le seuil de pauvreté 1026 euros », évoque Bernard Favodon, président de l'ADRA (Association de défense des retraités agricoles). 

Ils ont demandé à la préfecture d’arriver au moins à 85 % du SMIC. 
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