Retour à la normale pour le crématorium du Crouel, le seul du département du Puy de Dôme. Depuis le début de l'année, la structure tournait au ralenti à cause de travaux entraînant une attente insupportable pour les familles des défunts.
Le calvaire a duré 8 mois pendant lesquels le plus ancien crématorium d'Auvergne a tourné au ralenti. La cause : un des deux fours a rendu l'âme.
Aujourd'hui, c'est un retour à la normale grâce à un nouveau local construit par la communauté urbaine.
"C'est un local de 70 m² dans lequel a été implanté le nouveau four qui nous permet de retrouver le rythme initial de crémation. Le four est capable de réaliser 8 à 9 crémations par jours. Il va nous permettre, avec l'autre four encore disponible, de retrouver un rythme qui était celui que l'on avait jusqu'à la fin de l'année dernière", explique Philippe Dartigues, directeur Général Adjoint - Service technique – Clermont-Auvergne Métropole.
Son coût ? "350.000 euros auquel on va rajouter le traitement des fumées que l'on doit mettre en place en tout début d'année prochaine. On aura une unité qui avoisinera les 500.000 euros", poursuit cet employé de la métropole.
La solution provisoire ne satisfait pas totalement. De plus en plus de défunts sont incinérés. Il n'y a pas assez de moyens selon le promoteur de la crémation.
"Avec un taux de 35% de crémation annuelle, c'est un taux en Auvergne et un taux national, il faut que nous trouvions une solution pour dépasser ce qu'il se faisait il y a 30 ans", déclare Jacques Coudray; président de l'association crématiste 63.
Il y a trente ans, l'Auvergne voyait son premier crématorium voir le jour. À cette époque 5 % des personnes décédées étaient incinérés.
Clermont Auvergne Métropole prévoit ainsi un agrandissement pour améliorer l'existant. Le projet est encore à l'étude.