Des salariés des ateliers ACC manifestent ce mercredi à Paris devant le siège du Stif où se déroule le conseil d’administration du syndicat des transports en commun d'Ile-de-France. L'entreprise, basée à Clermont-Ferrand, est au bord du redressement judiciaire.
ACC à Clermont-Ferrand est au bord du redressement judiciaire, faute de commande publique. Les salariés clermontois manifestent à Paris le 7 octobre pour tenter de retrouver des perspectives d’activité. Les ateliers, spécialisés dans la rénovation ferroviaire, comptent 320 emplois et dépendent "à 75% des rénovations des opérateurs franciliens, RATP en premier", a expliqué Pierre Serne, vice-président du Stif.
Lors de ce conseil d'administration, un voeu porté par les élus de la majorité (EELV, PS, PCF, MRC) demande que soit étudié par la RATP la rénovation des rames de métro parisien des lignes 7 et 8, d'un âge moyen de 35 ans. Un voeu qui pourrait permettre aux ACC de remporter ce marché.
Vers une sortie de crise ?
Dans un communiqué, Olivier Bianchi, maire PS de Clermont-Ferrand, s'est réjoui de la décision annoncée mercredi matin :"Je remercie vivement Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France et du STIF (syndicat des transports d'Ile-de-France), ainsi que ses administrateurs, qui, en approuvant cette rénovation, offrent une perspective concrète aux ACC clermontois de se positionner sur un marché porteur d'emplois pour une durée de trois ans. J'appelle maintenant la RATP à mettre en œuvre dès aujourd'hui cette décision pour lancer la procédure de commande très rapidement et permettre ainsi aux ACC de pouvoir y répondre dans les meilleures conditions. Si ces rénovations étaient décidées, ce marché public nécessiterait un appel d'offres auquel ACC pourrait répondre, sans assurance toutefois de décrocher le contrat."