Témoignage. Train Paris-Clermont "la ligne maudite" : victime d’un retard de 4 heures, Mélanie raconte sa soirée de galère

Publié le Écrit par manale makhchoun

Retard de 4 heures, annulations de trains et frustration : Mélanie raconte sa galère sur l’Intercités Clermont-Paris ce vendredi 31 janvier. Une "ligne maudite" qui ne finit pas d'exaspérer beaucoup de voyageurs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce vendredi 31 janvier, Mélanie, une habitante de Clermont-Ferrand, a vécu une soirée qu’elle n’oubliera pas de sitôt. À bord du train Paris-Clermont, elle s’est retrouvée immobilisée pendant près de quatre heures, un retard dû à une panne de locomotive sur la ligne Intercités. Pour Mélanie, ce n’est pas un retard exceptionnel. Au contraire, c’est presque devenu une habitude.

"L'habitude" des retards 

"Je devais rentrer chez moi, je travaille à Paris", commence-t-elle son récit. "Juste avant d’arriver à Nevers, on nous annonce que le train a été immobilisé. Il était environ 17 heures, et cela faisait à peine une heure que nous roulions" . Un retard de quelques heures sur la ligne Clermont-Paris qui, malheureusement, n’a rien de surprenant pour les habitués de cette ligne. Ce qui agace profondément Mélanie, c’est l'ampleur du retard, la gestion de la situation et les conséquences pour les passagers.

"Je pense que c'est grave de me dire que j’ai l’habitude de ces retards. En 2021, j’avais déjà vécu un retard de 12 heures, en pleine nuit, sans toilettes ni couverture. Donc, finalement, quatre heures… On relativise", explique-t-elle avec une pointe de désillusion. Pourtant, cette fois-ci, la situation semblait particulièrement pénible pour beaucoup de voyageurs, dont certains, comme Mélanie, faisaient face à un retard d’une ampleur inhabituelle.

“Une mauvaise image de Clermont-Ferrand”

La situation n’a pas manqué de se tendre au fur et à mesure des heures. La sécurité civile a apporté des bouteilles d’eau et des barres de céréales, veillant à ce que les passagers aient suffisamment de papier toilette. "On a eu la chance d’avoir des toilettes à bord, contrairement à d’autres retards", remarque Mélanie. "Mais ce qui a été vraiment agaçant, c’est que le train direct prévu à 18 heures, qui aurait pu sauver pas mal de monde, a été annulé."

Pour les passagers, l’ambiance à bord était morose, un mélange de résignation et d’impatience. "Il y avait beaucoup de festivaliers qui allaient au festival du court-métrage, et je trouve que ça donne une mauvaise image de Clermont-Ferrand. Un retard pareil, c’est désastreux", ajoute-t-elle. En dépit de la situation, Mélanie souligne un point positif : "Les agents de la SNCF ont été très transparents avec nous. Ils nous ont tenu au courant dès qu’ils avaient une nouvelle information, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres situations ". 

Une arrivée tardive et des passagers épuisés

Finalement, au lieu d’arriver à 20 heures comme prévu, les voyageurs ont débarqué à Clermont-Ferrand à minuit, après avoir été tenus dans l’incertitude pendant de longues minutes. "Certains ont même choisi de prendre un TER dans le sens du retour, préférant éviter cette galère récurrente", raconte Mélanie. Elle évoque notamment une femme qui, traumatisée par un retard passé, a pris cette décision pour ne pas revivre une telle mésaventure.

Sur les réseaux sociaux, le mécontentement est largement partagé. "Nous ne devrions pas payer pour un tel service", peut-on lire sur X (anciennement Twitter).

Le collectif des usagers du train Clermont-Paris a également publié un message sur le réseau social exprimant son ras-le-bol face à ces retards fréquents. Il souligne l’urgence d’un changement : "Il faudrait imaginer un léger renforcement du plan d’urgence, car il va falloir tenir jusqu’en quoi ? 2028 ? Cela devient un plan de gestion de crise ".

Pour les voyageurs concernés, une compensation est possible : il suffit de faire une demande sur le site internet de la SNCF

Qu’avez-vous pensé de ce témoignage ?
Cela pourrait vous intéresser :
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information