Ce samedi 18 janvier se tenait la 31e édition de la Saint-Cochon à Besse, dans le Puy-de-Dôme. Un rendez-vous très populaire dans la région. Même pour les personnalités publiques, c'est un rendez-vous qui reste incontournable.
Dans le Puy-de-Dôme, à Besse, la star du jour, c'est le cochon. Mais parmi la foule, d'autres célébrités attirent le regard des visiteurs, comme le député Nicolas Bonnet. Le député (EELV) 3e circonscription du Puy-de-Dôme explique : “C’est l’occasion de croiser les acteurs du territoire, qu’ils soient citoyens, associatifs, entrepreneurs ou élus locaux, comme le maire de la commune et des communes autour. On discute dans un cadre informel, propice à l’échange par rapport aux réunions de travail habituelles”.
La présence d'une ancienne légende de l'ASM
Brice Hortefeux, Serge Godard (ancien maire de Clermont-Ferrand) ou encore Aurélien Rougerie : tous ont déjà participé à cette fête depuis sa première édition en 1994. C'est même devenu un événement immanquable pour cette ancienne légende de l'ASM. Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération française de rugby, souligne : “Il y a des affinités et des liens très forts entre l’ASM et Besse. C’est toujours l’occasion de rencontrer des supporters, des anciens joueurs, des anciens dirigeants”.
"C’est l’esprit français"
Pour les 25 personnalités présentes cette année, c'est aussi l'occasion de profiter d'un bon repas tout en faisant campagne. C'est ce que le préfet du Puy-de-Dôme appelle "la diplomatie de la fourchette". Joël Mathurin rappelle : “C’est l’esprit français, les maquignons. C’est aussi ce que l’on vient rechercher ici, après avoir négocié entre les différents acteurs de la filière. On prend un bon moment pour conclure par la diplomatie de la fourchette”.
De nouveaux visages
Au fil des années, les visages changent mais l'enthousiasme lui est toujours là. Lionel Gay, maire (DVG) de Besse-et-Saint-Anastaise, indique : “On a là un nombre de nouveaux députés et de nouveaux sénateurs. Cela fait plaisir qu’ils s’inscrivent dans les pas des précédents. Il y a une continuité. D’une certaine manière, il y a la volonté d’être dans un temps un peu suspendu”.
La fête de la Saint-Cochon constitue une véritable tradition pour le gratin auvergnat et français.
Propos recueillis par Cindel Duquesnois / France 3 Auvergne