Riom va installer de nouvelles caméras de vidéoprotection. C'était l'une des premières villes du Puy-de-Dôme à en avoir installé et selon la mairie, la délinquance a baissé grâce aux caméras.
Haut perchées, discrètes ou au contraire bien visibles pour dissuader... depuis trois ans, 26 caméras de surveillance font partie du paysage riomois. Les appareils sont placés dans des secteurs dits à risque comme dans l'un des parkings de la ville, qui était connu pour des dégradations quotidiennes. "Toutes les semaines voire tous les jours, il y avait des voitures calcinées ou vandalisées et depuis qu'il y a des caméras c'est calme", témoigne Maria De Olivera, riveraine.
En centre-ville, la rue commerçante est bordée de caméras, certains magasins ont fait de même. Arlette Levadoux, présidente des commerçants de Riom et à la tête d'une bijouterie explique : "Pour les métiers à risque comme le mien on est équipé, c'est aussi le cas de mes collègues. Sinon quelques commerçants sont équipés de caméras de vidéosurveillance mais ce n'est pas la majorité".
"Sécuriser la ville encore plus"
Une présence dissuasive qui permet aussi parfois de rendre justice. Dans le cas d'une vitrine cassée par exemple, les images peuvent être visionnées mais uniquement sur réquisition de la justice. La Ville indique qu'il n'y a pas de visionnage en direct d’une façon continue et que les images sont conservées durant 21 jours. L’intérieur des espaces privés n'est pas visible sur les vidéos.Selon la municipalité, la délinquance a baissé depuis l'installation du système de vidéoprotection et de nouvelles zones vont être équipées prochainement. "Des secteurs ont été identifiés pour l'installation des nouvelles caméras et permettre de sécuriser la ville encore plus", précise Pierre Pécoul, maire (DVD) de Riom. L'investissement est conséquent : jusqu'à 2100 euros pour une caméra de vidéoprotection.