Un beau défis en perspective : le 29 octobre prochain, il participera au championnat du monde de triathlon. Corentin Chouvelon, originaire de Riom, dans le Puy-de-Dôme, est l’un des heureux sélectionnés pour ce championnat du monde qui enchaîne natation, cyclisme et course.
Il lui reste plus de neuf mois avant de participer au championnat du monde Ironman 70.3, à Saint-George, dans l’Utah, aux Etats-Unis, le 29 octobre prochain. Corentin Chouvelon, originaire de Riom, dans le Puy-de-Dôme, a été sélectionné lors de l’Ironman 70.3 à Majorque, en Espagne le 16 octobre dernier. « Pour pouvoir participer au championnat du monde, il faut être classé dans l’un des Ironman organisés dans le monde entier, explique le jeune homme. Moi, je suis arrivé deuxième dans ma catégorie d’âge. Deux jours plus tard, j’ai reçu un mail me disant que je pouvais participer au championnat du monde ». Il avait également participé à l’Ironman de Vichy, dans l’Allier. « Je suis aussi arrivé deuxième à cette course, mais il n’y avait que le premier qui a pu avoir un dossard lui permettant de participer au championnat du monde ».
Je m’entraîne entre 20 et 30 heures par semaine. C’est devenu une habitude pour moi.
Corentin Chouvelon, triathlète
Cela fait cinq ans que cet Auvergnat de 24 ans s’est lancé dans le triathlon : la course à pieds, le cyclisme et la natation. « J’avais commencé un peu comme tout le monde, c’était un sport de détente, raconte Corentin Chouvelon. J’ai commencé à vraiment m’investir dedans depuis un an. On ne s'ennuie pas avec ces trois sports ». Le jeune homme a toujours été un sportif et fait de la compétition : pendant une dizaine d’années, il a notamment fait du handball. Aujourd’hui, c’est le triathlon qui a pris une place importante dans sa vie. « Je m’entraîne plusieurs fois par jour. Comme je travaille à côté, je vais courir à la pause déjeuner, le soir, je fais un enchaînement natation/vélo. Je m’entraîne entre 20 et 30 heures par semaine. C’est devenu une habitude pour moi ».
Devenir triathlète professionnel
À côté de ses entraînements, le jeune homme est électro-mécanicien à l'AIA, l’Atelier industriel de l’aéronautique de l’armée de terre, basé à Clermont-Ferrand. À l’avenir, il espère aussi devenir triathlète professionnel. « J’attends le championnat du monde avec impatience, continue Corentin Chouvelon. Si je suis bien placé, dans le top 5 ou 10, on peut prétendre à devenir professionnel ».
En attendant, il a d’autres courses de prévu et notamment il participera au championnat de France de triathlon le 14 juillet prochain à la Salvetat-sur-Agoût, dans l’Hérault.