Dans la Drôme, les 4 réacteurs du Tricastin, mis en service en 1980, sont installés en bordure du Rhône, ce qui fait craindre les risques d'inondations.
La centrale de Cruas-Meysse, en Ardèche, emploie 1.200 salariés. Elle a fait parler d'elle car des traces de tritium ont été retrouvées dans les nappes phréatiques situées à proximité.
Enfin, le site de Saint-Alban, situé dans le nord-Isère, est le plus récent puisqu'il date de 1985. Pourtant, il a fait l'objet de recommandations de la part de l'Autorité de Sûreté Nucléaire qui réclame que sa robustesse soit améliorée.
Récit
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Quel avenir pour nos centrales nucléaires ?
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Centrale du Bugey: et si elle fermait?
Dans la Plaine de l'Ain, le site pèse lourd: 1.400 salariés à la centrale et 500 prestatires, ce n'est pas rien pour ce bassin d'emploi. C'est également une manne importante pour la Communauté de Communes de Saint-Vulbas qui touche chaque année 60 millions d'euros de taxes et redevances liées au nucléaire...
Riverains, élus locaux et salariés d'EDF et de ses partenaires ne sont donc pas pressés de voir l'installation fermer. Du côté de "Sortir du nucléaire", tout au contraire, la centrale, ancienne, fait courir un danger immédiat et on ne peut se permettre d'attendre 2025 pour cesser son activité.
Reportage Franck Grassaud et Arnaud Jacques
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Centrale du Bugey : et si elle fermait ?
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