La région Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé ce vendredi 30 juin 2017 un plan de modernisation de ses stations thermales. 20 millions d'euros seront investis pour accompagner 15 stations. Objectif : devenir la première région thermale de France.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a présenté vendredi les 15 stations qu'elle accompagnera dans le cadre de son grand plan pour devenir la première région thermale de France. Doté d'un budget de 20 millions d'euros, le plan thermal prévoit de moderniser les stations retenues dans l'appel à projets associant communes et exploitants et de diversifier leurs offres pour doper leurs fréquentations.
"Le marché du bien-être va plus que doubler dans les prochaines années. La Région se devait de saisir cette opportunité avec le plan thermal", explique le vice-président délégué au Tourisme et au Thermalisme et maire de Valence, Nicolas Daragon.
Les stations retenues sont Aix-les-Bains et Brides-les-Bains (Savoie), Allevard-les-Bains et Uriage-les-Bains (Isère), Châtel-Guyon, La Bourboule, Royat et Le Mont-Dore (Puy-de-Dôme), Chaudes-Aigues (Cantal), Divonne-les-Bains (Ain), Montbrun-les-Bains (Drôme), Neyrac-les-Bains (Ardèche), Saint-Gervais (Haute-Savoie), Vals-les-Bains (Ardèche) et Vichy (Allier).
"On a 130.000 curistes dans la région. On veut augmenter leur nombre en proposant des séjours et formules hors des cures traditionnelles de trois semaines mais de 3 à 8 jours basés sur le bien-être, la détox et la remise en forme. C'est l'avenir mais pour cela il faut de nouveaux outils", détaille Frédéric Bonnichon, le maire de Châtel-Guyon dont la station va connaître une cure de jouvence, portée par le groupe privé France Thermes.
Quatre autres stations thermales ayant répondu à l'appel à projets n'ont pas été retenues : Néris-les-Bains et Bourbon L'Archambault (Allier), Montrond-les-Bains (Loire) et La Léchère-les-Bains (Savoie). Mais elles bénéficieront d'une part de l'aide de la Région au titre des actions collectives, assurent les élus.
"L'investissement de la Région dans le thermalisme a créé un effet de levier pour les stations de la région avec un budget public et privé qui avoisine les 350 millions d'euros", ajoute M. Bonnichon.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est la troisième de France dans le domaine du thermalisme en termes de fréquentation, derrière l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine. Elle souhaite générer 2.000 emplois directs et indirects dans les 5 ans.