Selon la défense du cardinal Philippe Barbarin, que des victimes accusent de "non dénonciation" et "mise en danger de la vie d'autrui" dans le cadre d'une procédure connexe à celle du père Preynat, la prescription des abus sexuels aurait pu faire tomber les poursuites à l'encontre du primat des Gaules.
Bernard Preynat a été mis en examen le 27 janvier pour des agressions sexuelles commises sur des scouts de la région lyonnaise entre 1986 et 1991.
Quatre plaintes ont été retenues à son encontre, le juge d'instruction ayant déjà estimé, dans une ordonnance rendue fin mars, qu'elles étaient non-prescrites.
L'avocat du père Preynat, Me Frédéric Doyez, avait fait appel de cette décision devant la chambre de l'instruction. L'enjeu était de déterminer le bien-fondé des poursuites pénales à l'encontre du religieux qui a reconnu les agressions sexuelles.