La métropole de Lyon vient d'adopter un plan de sauvegarde des hirondelles et des martinets. Avec l'arrivée du printemps, ces oiseaux migrateurs reviennent sous nos latitudes. Mais ils sont de moins en moins nombreux. En cause, la disparition des insectes et l'utilisation des pesticides.
Que seraient nos belles soirées d'été sans leur présence et leurs cris ? Les hirondelles, dont on dit qu'elles font le printemps, viennent à manquer. Pire, l'espèce est en déclin. On estime que 30% des hirondelles et 48% des martinets auraient purement et simplement disparus.
Ces oiseaux migrateurs peuvent parcourir des milliers de kilomètres pour venir se reproduire sous nos latitudes. Ils vont même revenir à l'endroit précis où ils ont niché la première fois. Fidèles compagnons de nos habitations, ces espèces sont menacées.
Des espèces menacées et protégées
Depuis une trentaine d'années, l'utilisation intensive des pesticides a réduit le nombre d'insectes, principale nourriture de ces oiseaux. Les rénovations des bâtiments (publics comme privés) ont réduit les espaces de nidification. Pourtant, ces espèces sont protégées par la loi depuis 2009. Afin de maintenir ces populations, la métropole de Lyon vient d'adopter un plan de sauvegarde et a lancé un blog spécifique.
En lien avec la L.P.O. (Ligue de Protection des Oiseaux), il s'agira de mieux connaître les lieux de nidification, de sensibiliser les habitants et d'installer des nichoirs.
Un bac à boue a même été créé fin mars 2023 sur les bords du Rhône à Lyon. L'installation devrait permettre aux hirondelles situées à proximité de construire ou de réparer leurs nids.
Un budget prévisionnel a été estimé à 120.000 euros pour l'animation et la mise en œuvre concrète de ce plan de sauvegarde.