Les contribuables de la CANOL dénoncent "l'immense mépris des élus" après le désengagement de la métropole et du département du Rhône des emprunts toxiques. Ils dénoncent leur aveuglement budgétaire et estiment à près d'un milliard d'euros le montant réel de la facture globale.
La Canol , qui regroupe "les contribuables actifs du lyonnais'', et qui dénonce ordinairement le gaspillage de l'argent public, n'a pas tardé à réagir.Hier la métropole de Lyon et le nouveau Rhône ont expliqué en détail comment ils allaient "liquider" les emprunts toxiques souscrits avant la scission. Aujourd'hui , l'association dénonce l' "immense mépris des élus" et fait état des responsabilités dans cette affaire .Elle rappelle notamment que la facture réelle s'éleverait en fait à près d'un milliard d'euros si l'on tient compte "des 250 millions d'Euros déjà négociés en 2015 avec le paiement d'indemnités de l'ordre de 300 millions d'euros". Elle souligne que "ces emprunts toxiques ont servi à financer le Musée des Confluences , qui a coûté 270 millions de plus que prévu " et que c'est "le département du Rhône, sous l'égide de Michel Mercier, qui avait contracté ces emprunts toxiques pour 450 millions d'euros" .
En fait, résume-t-elle, ce sont bien les contribuables lyonnais qui vont d'une facon ou d'une autre, financer les 425 millions d'euros d'indemnités :
- 197 Millions pour les contribuables locaux pour la part dûe par la Métropole et le département
- 228 millions pour les contribuables nationaux qui vont payer"la ristourne de l'Etat.
Autant d'éléments qui font dire à la Canol que "leur aveuglement aura couté près d'un milliard d'Euros".
La métropole de Lyon et le département du Rhône ont finalement trouvé un accord pour se débarrasser des emprunts toxiques souscrits avant la scission. Les emprunts vont être sécurisé amis il faudra verser des indemnités de rupture et obtenir l'aide du Fonds de soutien mis en place par l'Etat