Entre 10 000 et 15000 personnes ont manifesté dans les rues de Lyon le jeudi 22 mars. Entre 2700 et 6000 à St Etienne. Un signe de la détermination des salariés qui revendiquent la défense du service public face à un gouvernement pressé d'entreprendre des réformes d'envergure.
"Le message qu'on veut transmettre au public, c'est la défense d'un service public de qualité avec des moyens pour pouvoir assurer des missions. (...) Je travaille dans les hôpitaux. Actuellement, on assiste à une dégradation quand même assez importante des conditions de travail avec des pénuries de personnel, qui est en souffrance", explique Jérôme Depaix, secrétaire général CFTC-Rhône-Alpes Santé-Hôpitaux.
Le message est bien passé. A Lyon, entre 10 000 et 15000 personnes ont manifesté leur attachement au service public. 9200 selon la police. A Saint-Etienne, il y avait dans le cortège 2.700 manifestants selon la police, 6.000 selon la CGT.
Des chiffres qui donnent à voir une mobilisation significative au premier jour d'une grève perlée à la SNCF qui s'annonce durable et qui pourrait gagner d'autres secteurs. C'est davantage en effet que lors des dernières manifestations contre les ordonnances réformant le Code du travail du gouvernement actuel, ou la loi El-Khomri.